Mardi 22 juillet 2 22 /07 /Juil 16:36

Bien que marié, l'envie de profiter plus largement des plaisirs de la vie me taraude. J'ai découvert il y a quelques années les sites de rencontre pour personnes mariées. 

N'ayant pas envie de payer un service pour cela (et surtout après m'être fait arnaquer par infidelia.com, qui mélange divers accès pour grossir artificiellement le nombre de ses membres, en particulier les femmes ; j'ai ainsi pu "sortir" avec une femme arrivée là par un site de rencontres pour femmes rondes...), j'ai essayé http://www.vivre-son-infidelite.com/. Mais rien de probant n'en est sorti, le nombre de femmes sur ma région y étant vraiment petit. 

Pour la peine j'ai fini par me résoudre à aller voir les sites tels que gleeden.com et https://www.ashleymadison.com. Payant. Après avoir hésité longuement, peser le pour et le contre, j'ai finalement opté pour gleeden. 

Un premier essai en 2013, sans résultat. La totalité des crédits épuisé dans une petite poignée de contacts stériles. J'ai abandonné, un peu dégoûté. Même si un nombre conséquent de femmes y naviguent. Statistiquement, ça devrait marcher. Mais ce n'est pas aussi simple.

Le démon se cachait néanmois toujours en moi, et j'ai réitéré l'expérience cette année. 

J'ai attendu une promo, pour acheter 400 crédits à 80 euros. Avec ça, je peux envoyer des messages (à quatre crédits le premier message - soit environ 1 eurs -, « gratuit » ensuite), demander l'ouverture d'un "book" privé pour un crédit, faire une demande de chat pour trois crédits, voir un book privé pour deux crédits, ou lire un premier message que l'on m'envoit pour trois crédits.

Il s'agit donc d'utiliser ces crédits avec parcimonie.    

Et c'est difficile. Car même si des dizaines de femmes arpentent ce site (en région parisienne) en temps réel, le nombre de mâles est probablement dix (ou plus) fois plus nombreux. J'ai récemment testé ce que ça faisait de s'y inscrire en tant que femme (pour qui tout est gratuit, seuls les hommes paient), on se retrouve effectivement proprement assailli de toute part. Quand je dois lutter âprement pour que des femmes viennent ne serait-ce que visiter ma page, une femme n'a qu'à ouvrir les mains et recevoir l'obole. Avec probablement l'effet pervers que le choix est plus difficile, il faut trier le bon grain de l'ivraie. 

Mettre une photo qui attire le regard sans en montrer trop, puis pondre un texte qui ne fait pas trop fuir les rares femmes qui font l'effort d'ouvrir ma page, accrocher les perles qui daignent me répondre sans trop en faire... Faire son marché adultérin sur internet est un art compliqué. 

Donc 7 mois plus tard, il me reste un peu moins de 50 crédits (sur 400 au départ), j'ai envoyé pas mal de messages (mais largement moins d'une centaine !), une bonne fraction fut sans réponse (Ah ! Les femmes...), une autre bonne fraction a reçu une réponse mais la chose tourna vite court pour diverses raisons. Quelques correspondances furent effectives un temps, pour tourner en eau de boudin une fois les photos découvertes (pourtant, je ne suis pas vraiment un laideron, allez comprendre...) ou l'emploi du temps mis à jour. Enfin, quelques rencontres, découvertes réelles dans un troquet. Rencontres toujours fort enrichissantes, même si les suites sont souvent délicates.  Mais pas toujours.

À suivre...

En tout cas, le bilan est plutôt positif, cette fois-ci. Qui sait où va me mener cette lente découverte de la luxure ?

 

Par Gabriel - Publié dans : Infidèle
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Dimanche 20 juillet 7 20 /07 /Juil 15:03
Un site de rencontres adultères. Une image de son charmant minois, une description minimaliste, je l'ai mise en favori, elle a dû être accroché par la photo de mon bout de visage, elle est venue voir, m'a trouvé sympathique, m'a demandé l'ouverture de mon book, j'ai acquiescé, après tout, même si nous n'avions pas encore échangé de messages, elle montrait publiquement son visage, pas moi. Ainsi fut fait, et la demoiselle fut semble-t-il conquise par ce qu'elle a vu, puisse qu'elle m'envoyait un message dans la foulée. 

C'est ainsi que commença une suite d'échanges épistolaires avec P. Des messages qui ont finalement abouti sur une rencontre, un mercredi matin dans un troquet. Elle est apparue, grande, mince, drapée de noir, les cheveux mi-long, noirs, de grands beaux yeux, noir aussi. Ravissante.

Là, plus d'une heure à papoter de choses et d'autres. Nous avions des sujets de conversations en réserve. J'avais l'impression que nous étions en phase, mais en nous séparant, je lui ai dit que j'aimerais bien la revoir, elle a été très froide. 

Je lui ai ensuite envoyé un message pour préciser mon état d'esprit. Elle a mis une longue journée à me répondre, pour  m'annoncer qu'elle cherchait en fait une relation avec perspectives, ce que je ne pouvais visiblement pas lui proposer. Le fait est. 

Elle est chiropracticienne, spécialiste du dos, donc, une spécialité que je ne connais pas. Je lui renvoie un message, lui disant que c'est dommage, qu'elle n'aura donc pas l'occasion de me remettre le dos d'aplomb. Un peu plus tard, elle me propose un RDV. J'accepte. Si c'est le moyen de la revoir. 

Le jour en question je suis un peu en avance, mais me trompe d'adresse, il fait chaud, je commence à transpirer un peu en accélérant la cadence pour limiter mon retard. J'enlève mon pull, mon tee-shirt est trempé. Charmant pour un rendez-vous que je ne sais pourquoi, je m'imagine galant. Je débarque ainsi en sueur, ou en tout cas avec l'odeur de la sueur vrillée au corps, dans la salle d'attente. Je m'assoie pour attendre, la salle d'attente fait ainsi son office. Je m'efforce de m'assécher. Je ventile. 

Et puis radieuse, P. m'ouvre, me fait entrer dans son minuscule cabinet. Un tout petit bureau derrière lequel elle se réfugie dans un coin, une chaise pour poser mes affaires, une autre pour m'asseoir, une table à flexion-distraction sommaire sur lequel je présume que je vais devoir m'allonger ensuite. Professionnelle, elle remplit une fiche avec différents renseignements me concernant. À la main. Fiche manuscrite. D'ailleurs, elle a des mains extrêmement belles, de longs doigts fins. Je lui explique mon problème, elle me demande de me mettre torse nu, et d'enlever mes chaussures. Debout devant elle, elle me demande de faire certains mouvements. Je m'exécute. Elle pose ses mains sur mon dos. Ses mains toutes douces. Délicieusement douces. 

Je suis en chaussettes, pantalon, torse nu. Elle me demande de m'allonger sur le ventre sur sa table. Je suis la tête dans le trou aménagé à cet effet. Je ne vois rien. Elle commence par me passer un appareil vibrant sur les fesses, pour en détendre les muscles. Ô sensations magiques ! Puis elle me manipule, ses douces mains au contact de ma peau me procurent de délicieux frissons de plaisir. Je m'abandonne à ses mains expertes, le nez coincé dans la fente de la table. Les yeux fermés, je jouis de la situation. Plus tard, elle me demande de me retourner, de me mettre sur le dos. Je suis à deux doigts de bander. Heureusement que mon pantalon est apte à contenir ce genre d'insurrection. 

Un intervalle de temps beaucoup trop court plus tard, elle m'annonce la fin de la séance. Un peu dans les limbes, je me relève, et passant devant elle dans son cabinet à l'étroitesse magique, je m'accroche à elle, et avant qu'elle n'ait pu dire quoi que ce soit, je m'empare de sa bouche pour l'embrasser avec passion. Elle est grande, à peu près autant que moi, et la différence de semelle aidant, je suis quasiment obligé de lever la tête pour atteindre sa bouche. 

Contre toute attente, elle ne m'a pas repoussé mais semble prendre plaisir à la chose. Mes mains en profitent pour s'égarer, je caresse son dos sobrement vêtu d'un fin chemisier, je caresse ses fesses, par-dessus son pantalon. Ses bras m'enlacent, ses doigts me caressent, ses mains se font moins professionnelles, et plus sensuelles. Le désir monte, de part et d'autre, je sens que mon sexe se gonfle se frayant dans l'étroitesse de son habitacle, je sens le souffle de P. s'accélérer, ses caresses se font plus profondes. 

N'y tenant plus, je l'effeuille de son haut. Son soutien-gorge noir contraste avec sa peau albâtre. Je dégrafe la chose d'une main experte, libérant ainsi sa merveilleuse poitrine, blanche elle aussi, mais Ô combien délicieusement dessinée. Ses tétons se dressent fièrement sur ces mamelons aux courbes parfaites. 
Je m'en vais promener ma langue sur ce nouveau terrain découvert. Tout en laissant mes mains découvrir la suite. Je m'agrippe à son pantalon, qu'il s'agit de déboutonner. Elle me laisse faire, me donnant même un coup de main sur une boutonnière récalcitrante, elle en a donc aussi envie que moi. Son pantalon en vrac à ses pieds, elle s'attaque au mien, qui suit bientôt le même chemin. Mon pénis dur, déforme outragement mon slip. Nous envoyons valser simultanément nos frusques, elle est en culotte, noire. 

Dans un violent accès de désir, je lui enlève sa culotte, j'ai quand même la présence d'esprit d'aller fouiller dans mon sac pour en extirper une boîte de préservatifs, que j'avais cachés là à tout hasard. Fébrilement, j'en arrache un de sa pochette, pour le dérouler autour de mon sexe. Je m'assoie sur le bout de la table à flexion-distraction, elle vient s'empaler sur moi sans fioritures. Puis ondulant du bassin, elle me domine de toute sa hauteur, allant et venant le long de la hampe de ma verge, son sexe suffisamment humide pour lubrifier efficacement le mouvement. J'ai la tête dans ses seins, petits mais dressés et pointant vers l'avant. 

Le souffle haletant, elle se relève, libérant ainsi ma queue. Je me lève à mon tour, elle s'allonge de tout son long sur la table, sur le ventre, les jambes pendant de chaque côté, me livrant ainsi une vue imprenable sur ses fesses, majestueuses. L'invitation est évidente, je m'agenouille, la table est basse, pour la pénétrer dans une sorte de levrette modifiée. Ses jambes écartées de part et d'autre font de son sexe une offrande béante pour le mien. Les mains sur ses fermes fesses, je n'ai que quelques va-et-viens à faire faire avant de sentir que ça vient, que c'est là. Le plaisir irradie mon corps dans un soubresaut, tandis que j'éjacule une lampée de sperme dans le bout de plastique. Je m'affale sur elle... 

Le temps de reprendre mes esprits assis par terre, elle s'assoie sur la table, les lèvres baveuses. Je l'embrasse, tout en caressant son sexe de ma main. De mes doigts, j'explore ses lèvres, je tâte son clitoris, proéminent, avant d'aller tâter les entrailles de son vagin. Je découvre son sexe, tapis au sein d'une noire forêt. Je le caresse, et bientôt, celles-ci on l'effet escompté, P. jouit. Je la laisse profiter des ondes de plaisir qui l'assaillent. 
Je caresse son corps, son ventre, ses seins d'une main délicate. 

Pas de lit pour le repos d'après l'amour dans ce petit cabinet aux mètres carrés comptés. Assise sur la table, assis par terre, son entre-jambe en guise d'appuie-tête. Elle me caresse négligemment le crâne, je caresse ses pieds, désormais nus, ses chaussettes ont dû voler à un moment ou à un autre. Nous discutons de choses et d'autres. 
À un moment, je tourne la tête, pour découvrir son sexe juste là, à quelques centimètres, dans toute sa splendeur. Je ne résiste pas à aller le sentir de plus près, aller le parcourir délicatement du bout de ma langue. Je souligne ainsi ses lèvres, je m'attarde sur son clitoris, avant d'avaler goulûment l'entrée de son vagin. Et de recommencer. Son corps se tend. Ses mains dans ma chevelure se crispent. Je prends son clitoris dans ma bouche et là, elle jouit. 

Un peu plus tard, remise de ses émotions, je la pénètre à nouveau, dans un missionnaire adapté au lieu, je suis à genoux par terre, elle a ses jambes sur mes épaules, mon sexe évoluant dans la belle fente du sien. Moi en elle, une partie de moi dans son ventre. Je regarde ma sexe s'enfoncer entre ses belles fesses, évoluer entre ses lèvres débordantes de cyprine. Je jouis rapidement dans l'étroitesse de son vagin ainsi resserré. 
Repus, nous nous laissons aller un moment, sans rien dire. 

Et puis l'égrenage du temps finit par reprendre son cours. Il est temps de refermer la parenthèse. Je passe dans les étroites toilettes de son cabinet pour un nettoyage de chat, effacer un peu les stigmates de la chose. Rhabillés, comme de rien était, un dernier baiser sur le pas de la porte, nos pas se séparent. 

Je ne la reverrais pas, les perspectives proposées n'étant pas celles attendues... 
Par Gabriel - Publié dans : Fantasmes
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Mercredi 21 mai 3 21 /05 /Mai 15:19

Il fait beau. Désespérément beau. Toujours beau. Et la neige ? Il faudrait qu'il neige. Mais non. Il fait beau. Toujours. C'est comme ça ici. J'ai passé la nuit là-bas. Chez elle. Chez mon amante. Je suis arrivé chez elle hier soir à huit heures. La route était pleine de voitures. Mais un peu moins que dans l'après-midi où tout n'était que bouchon. Les vacances sont finies. Pour certains. Huit heures. Je sonne. Elle m'ouvre. On tombe dans les bras l'un de l'autre en s'embrassant fougueusement. Je n'ai même pas le temps de tomber la veste, de me déchausser. Je laisse une flaque d'eau sale, juste là, derrière l'entrée, où nous sommes restés scotchés. Avant de poursuivre, je me mets a l'aise. Histoire de ne pas décorer son appart avec mes pompes pleines de neige fondante et d'autres substances plus salissantes. Et nous reprenons ou nous en étions, ce baiser. Un baiser infini. Le temps s'est arrêté. Ne reste que nous deux. La lumière est tamisée, il n'y a pas de musique, seul le tic-tac lointain d'une horloge... Mais cela nous importe peu. Seule elle importe. Sa bouche, son corps. Sa bouche. Son visage, si près du mien. Effeuillage. Éloge de la lenteur. Le temps passe. Nous pas. Nous sommes toujours là, l'un à l'autre, l'un dans l'autre. Nus. Finalement. Je délaisse ses lèvres le temps de baiser son corps, ses seins, aux mamelons fièrement dressés vers le ciel. Collines de blancheur. Douce chaleur, chaleur douce. Le creux de son ventre. Je me glisse sous ses cuisses, j'embrasse des choses plus intimes, elle apprécie la chose, son corps tressaute, j'embrasse de plus belle. Jusqu'à l'extase. La suite est moins délectable : capote, panne (à cause de la capote ?)... Faim. Besoin d'énergie. Elle a préparé quelques patates à la vapeur. Avant de passer à table elle enlève ses lentilles dans la salle de bain. Je la suis. Je l'enlace. La panne s'estompe. L'engin se redresse, d'un coup. Je me retrouve assis par terre, le dos à la baignoire, elle me chevauche. La jouissance arrive, vite. Violente. J'ai juste le temps d'extraire mon pénis de son vagin, pour limiter les dégâts : nous avions passés outre la capote sapeuse de plaisir. Mon ventre se retrouve aspergé. Elle est contente, elle aime me voir jouir. Nous dînons. Surtout moi. J'avais faim. Elle a fait un petit gâteau aussi, à la crème de marron. Délicieux. J'en avale la moitié. Voilà. Je suis repus. Nous allons nous coucher. Nous nous endormons bientôt dans les bras l'un de l'autre. Puis, peu avant 5h, je me réveille, une envie, subite, comme ça. Elle aussi. Nous explorons l'envie en question. Pénétration. Ondulations. Une heure durant. Nous essayons tous les rythmes, mais seulement deux positions, la jouissance ne vient pas, ni d'un côté ni de l'autre. Nous sommes bien, comme ça, l'un dans l'autre. Tandis qu'elle me chevauche, je caresse ses fesses, puis son anus. D'habitude, elle me faisait faire machine arrière. Mais là non. Je fais donc machine avant. J'ose. J'essaye. J'innove. J'enfonce doucement mon doigt dans son anus. Elle semble apprécier. Point de lubrifiant sous la main, mais déjà une phalange dans son petit trou. Pas plus. Et c'est l'orgasme. Tout les deux. En même temps. Intense. Folle nuit d'amour. L'expérience nouvelle lui a plu. Je suis content. On pourra tenter d'autres expériences... Peut-être. Le réveil sonne. Elle reprend le travail aujourd'hui. Encore quelques calins. Il faut se lever. Elle résiste. C'est moi, être raisonable s'il en est, qui la pousse presque en-dehors de ce lit d'amour. Petit-déj'. Puis c'est l'heure. L'heure d'y aller, l'heure de se séparer, l'heure d'un dernier baiser dans la cage d'escalier... Des amants ne s'embrassent pas dehors en public. Ca rend le jeu plus... Je ne sais pas. Est-ce vraiment un jeu ?

Par Gabriel - Publié dans : Histoires
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Mercredi 21 mai 3 21 /05 /Mai 15:00

Tout a commencé en début de soirée quand cette fameuse élève de mon cours informel de francais m'envoit un courriel pour me proposer de venir faire un peu d'italien en mangeant chez elle. Cool ! J'accepte sans tarder. Mais je passe chez moi avant. J'ai dans l'idée d'aller courir. Je la rejoindrai donc chez elle. À 21h. Parfait.

 

Je rentre vers 20h. Il pleut. Il pleut ? Comment cela se fait-il ? Ne faisait-il pas beau tout à l'heure ? Bah, peut-être pas, je n'ai pas fait bien attention... Donc il pleut. Et puis il fait froid. Normal on est quand même en décembre. Vais-je toujours courir, moi, ces nouvelles données en mémoire ? Ben ouais. Je suis bien motivé, là, faut que j'en profite ! Avec un p'tit pull et un bon survêt, ca devrait le faire. Et de fait, ça le fait. Bon, il ne pleut pas à verse non plus. Juste une petite pluie fine. Je vais courir sur la digue, toujours éclairée. Qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente. J'ai croisé trois autres coureurs, qui étaient ensemble visiblement. À part ça, pas un chat. Normal, les chat ça n'aime pas l'eau. C'est bien connu. J'ai froid aux n'oreilles. Non pas que je courre suffisamment vite pour le déplacement d'air refroidisse ainsi mes pavillons auditifs, mais c'est ce petit vent sur le côté. D'ailleurs je n'ai froid qu'à une oreille. Du côté du vent. Je boucle la chose en 21'50". Pas mal. Sachant que ça fait 10 jours que je n'ai pas fait le moindre exercice !

 

En rentrant, étirements, puis douche, puis j'y vais. Elle habite à dix minutes de chez moi. J'emmène mon cadeau. Je prends aussi des capotes ? Noooon, j'déconne... Il pleuviotte toujours. J'arrive chez elle un peu apres 21h : chez les italiens, on fait comme les italiens, peut-être le prendraient-ils mal si on arrivait à l'heure... Appart sympa, plus grand que chez moi. Elle me prête les chaussons de son copain, qui est à Munich en ce moment. J'enlève donc mes pompes humides. Elle est en train de préparer a manger. Je lui offre son cadeau, elle est contente. Moi aussi. Elle me fait la bise. Ça dérape, on s'embrasse, je suis dans ses bras, elle dans les miens, le temps s'arrête. Un baiser fougueux qui dure... l'éternité... Pas besoin de savoir parler italien pour embrasser... Le divan est tout proche, ça dérape encore... Une envie soudaine, brutale, bi-latérale. Brutale, certes, mais chaque geste dure une heure. Je savoure. Elle aussi. J'ai une vague pensée pour son copain. C'est pas cool quand même. La pensée s'evapore. Je serre son corps contre moi. Je l'effeuille délicatement, elle se laisse faire, comme hypnotisée par le désir. Elle se laisse faire et me rend la pareille, me voilà en train d'être épluché moi aussi ! Sa peau nue frémit sous les caresses de mes mains... Ne lui restent que quelques sous-vêtements. Ses chaussettes aussi. Je me retrouve bientôt dans le même état...

 

Je découvre ce corps inconnu, mais j'imagine, j'ai même rêvé une fois qu'elle était nue à côté de moi. Je convoite ses petits seins, tout mignons. Je déccroche son soutien-gorge - non sans mal ! Non pas que le mécanisme italien est différent du français, mais je manque un peu d'entraînement ces temps-ci - pour découvrir ce trésor. Trésor que j'explore avec délicatesse. Ma bouche quitte momentanément la sienne pour se pencher sur ces monts de plaisir. Qui, comme s'ils appréciaient la caresse, se dressent de plus belle vers le ciel. Petits seins, tout beaux, tout fermes... Ses mains à elle explorent mon corps à moi. J'adore sentir le contact de ses mains toutes chaudes sur mon corps, sur ma peau toute nue. Les caresses se prolongent dans le temps, dans l'espace. Plus rien n'a de sens que Elle, son corps brûlant, le temps se dilate... Les caresses finissent par lorgner un endroit précis. J'ose glisser quelques doigts sous l'élastique de sa culotte, comme pour éprouver la fourniture de son mont de vénus. Elle ne tarde pas à focaliser son exploration, elle aussi. Sa main effleure mon sexe, encore prisonnier de mon slip, mais bien tendu sous l'effet de tout ce désir qui ne cesse de bouillonner. Sa caresse ne fait qu'empirer le mécanisme...

 

Heureusement, bientôt, elle le libère... J'adore ce moment où mon sexe bandé de désir se trouve libéré de son piège de tissu par des mains aimantes. Pendant qu'elle caresse cet organe désormais au grand air, j'enlève sa culotte, exhibant ainsi un joli sexe ceinturé d'une toison toute douce. Ses petites lèvres proéminantes semblent être dans l'attente de quelque offrande. Je découvre ce nouveau trésor, avec mes doigts, mes mains, et ma langue, qui se régale de tant de bonnes choses. Bien vite le clitoris est mis à jour. Elle gémit sous mes caresses, son corps est secoué de spasmes de plaisir. Je m'arrête juste avant le paroxysme, délaissant le creuset du plaisir quelques secondes... Pour y revenir bientôt. Ma langue explore tout ce qu'elle peut explorer, de son clitoris à la mystérieuse ouverture de son vagin. Mes lèvres se collent aux siennes dans un baiser fougueux, démeusuré, sans queue ni tête. Elle est au bord de l'orgasme, me tire bientôt vers le haut, ramenant ma tête vers la sienne, mes lèvres retrouvant ainsi d'autres lèvres plus symétriques.

 

Par ce jeu de translation, mon sexe se trouve bientôt à hauteur du sien. Nous sommes tout collés l'un contre l'autre... C'est là que mon esprit rationnel vient mettre son grain de sel : comment dit-on "capote" en italien ? Car c'est en train de déraper... "condom" ? "preservativo" ? Elle comprend. Elle se lève, rompant ainsi le charme pour aller en chercher. Car forcément, je n'en ai pas, moi. Elle revient. Reste à retrouver cet état extatique qui précédait la pause pratique. C'est rapide, le désir est toujours là, il suffit de le rappeler doucement pour qu'il ne tarde pas à se manifester de nouveau avec plus de fougue qu'auparavant.

 

Je lui propose de me mettre elle-même la capote. Ce qu'elle s'empresse de faire avec une grande expertise ! C'est ainsi couvert, que nous reprenons ou nous en étions... Ce baiser... Mon corps tout contre son corps. Ses seins qui se pressent contre ma poitrine. L'extase... Mon sexe contre le sien. Et par un mécanisme indépendant de toute volonté, voila que mon pénis trouve le chemin de son vagin tout seul... Il pénètre tout doucement, dans cette antre sombre et humide, cette caverne des plaisirs. Trop doucement ? Je sens bientôt une paire de mains sur mes fesses, qui tentent d'accélérer le processus ! C'est ainsi que je suis rapidement entièrement en elle... Nous faisons l'amour ! Nous échangeons les plaisirs ! C'est si bon, j'aimerais que ces secondes deviennent des minutes, ces minutes des heures... Rester à jamais comme ça... Ne plus bouger, rester en elle pour l'éternite... Mais la nature ne l'entend pas de cette oreille. Il faut bouger pour peut-être déclencher quelque mécanisme. Nous bougeons, entamons un ample mouvement. Mon sexe coulisse dans le sien, nous sommes aux anges.

Par Gabriel - Publié dans : Fantasmes
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Mercredi 7 mai 3 07 /05 /Mai 10:32

Nous étions arrivé au sommet, après quelques heures d'effort. Beau temps, chaud, un soleil printanier réchauffait les dernières neiges de la saison. Nous prenions donc le temps de savourer l'instant, cette solitude sommitale, le panorama qui s'étendait d'un horizon à l'autre. Nous avons cassé la croûte en flanant. Le sommet était assez large pour ne pas risquer le grand saut en se retournant. 

 

Mais pas suffisamment pour pisser tranquille. Elle m'a demandé de regarder de l'autre côté, mais je n'ai pas résisté, je l'ai regardé défaire sa salopette, l'abaisser sur ses jambes à l'albane blancheur, baisser sa culotte pour faire briller sa toison aux reflets dorés. Subjugué, je n'arrivais pas à décoller mon regard de son entre-jambe. Elle s'est accroupie, sentant bien que je n'en perdais pas une miette, un regard malicieux aux coins des lèvres. Le jet doré est sorti de son sexe, pour arroser la pierre devant elle dans un bruit de jet d'eau cristallin. Je la voyais ainsi pisser, et je bandais violemment. 

 

- Tu me fais de l'effet, quand tu fais pipi, tu sais ?

- Ah bon... ?

- J'ai envie de toi

- Viens...

 

Je m'approchais d'elle, de son dos, l'enlaçais de mes bras, de mon corps, son pantalon encore retroussé sur ses chaussures, la culotte défaite, le sexe au grand air. 

J'ai pris ses seins dans mes mains, j'ai plaqué mon sexe encore enchâssé dans son nid sur ses fesses immaculées. Elle s'est penchée en avant, j'ai ouvert ma braguette, sorti mon pénis de mon slip, dur, je l'ai pénétré. 

 

L'amour au sommet. Sommet de l'amour. 

 

Mon sexe glissait dans le sien, sa croupe oscillait dans mes mains. Je n'allais pas tarder à jouir à plus de 3000 m d'altitude, ma semence giclant dans son vagin. S'ils savaient, en bas dans la vallée... 

 

Par Gabriel - Publié dans : Histoires
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