Un site de rencontres adultères. Une image de son charmant minois, une description minimaliste, je l'ai mise en favori, elle a dû être accroché par la photo de mon bout de visage, elle est venue
voir, m'a trouvé sympathique, m'a demandé l'ouverture de mon book, j'ai acquiescé, après tout, même si nous n'avions pas encore échangé de messages, elle montrait publiquement son visage, pas
moi. Ainsi fut fait, et la demoiselle fut semble-t-il conquise par ce qu'elle a vu, puisse qu'elle m'envoyait un message dans la foulée.
C'est ainsi que commença une suite d'échanges épistolaires avec P. Des messages qui ont finalement abouti sur une rencontre, un mercredi matin dans un troquet. Elle est apparue, grande, mince,
drapée de noir, les cheveux mi-long, noirs, de grands beaux yeux, noir aussi. Ravissante.
Là, plus d'une heure à papoter de choses et d'autres. Nous avions des sujets de conversations en réserve. J'avais l'impression que nous étions en phase, mais en nous séparant, je lui ai dit que
j'aimerais bien la revoir, elle a été très froide.
Je lui ai ensuite envoyé un message pour préciser mon état d'esprit. Elle a mis une longue journée à me répondre, pour m'annoncer qu'elle cherchait en fait une relation avec perspectives,
ce que je ne pouvais visiblement pas lui proposer. Le fait est.
Elle est chiropracticienne, spécialiste du dos, donc, une spécialité que je ne connais pas. Je lui renvoie un message, lui disant que c'est dommage, qu'elle n'aura donc pas l'occasion de me
remettre le dos d'aplomb. Un peu plus tard, elle me propose un RDV. J'accepte. Si c'est le moyen de la revoir.
Le jour en question je suis un peu en avance, mais me trompe d'adresse, il fait chaud, je commence à transpirer un peu en accélérant la cadence pour limiter mon retard. J'enlève mon pull, mon
tee-shirt est trempé. Charmant pour un rendez-vous que je ne sais pourquoi, je m'imagine galant. Je débarque ainsi en sueur, ou en tout cas avec l'odeur de la sueur vrillée au corps, dans la
salle d'attente. Je m'assoie pour attendre, la salle d'attente fait ainsi son office. Je m'efforce de m'assécher. Je ventile.
Et puis radieuse, P. m'ouvre, me fait entrer dans son minuscule cabinet. Un tout petit bureau derrière lequel elle se réfugie dans un coin, une chaise pour poser mes affaires, une autre pour
m'asseoir, une table à flexion-distraction sommaire sur lequel je présume que je vais devoir m'allonger ensuite. Professionnelle, elle remplit une fiche avec différents renseignements me
concernant. À la main. Fiche manuscrite. D'ailleurs, elle a des mains extrêmement belles, de longs doigts fins. Je lui explique mon problème, elle me demande de me mettre torse nu, et d'enlever
mes chaussures. Debout devant elle, elle me demande de faire certains mouvements. Je m'exécute. Elle pose ses mains sur mon dos. Ses mains toutes douces. Délicieusement douces.
Je suis en chaussettes, pantalon, torse nu. Elle me demande de m'allonger sur le ventre sur sa table. Je suis la tête dans le trou aménagé à cet effet. Je ne vois rien. Elle commence par me
passer un appareil vibrant sur les fesses, pour en détendre les muscles. Ô sensations magiques ! Puis elle me manipule, ses douces mains au contact de ma peau me procurent de délicieux frissons
de plaisir. Je m'abandonne à ses mains expertes, le nez coincé dans la fente de la table. Les yeux fermés, je jouis de la situation. Plus tard, elle me demande de me retourner, de me mettre sur
le dos. Je suis à deux doigts de bander. Heureusement que mon pantalon est apte à contenir ce genre d'insurrection.
Un intervalle de temps beaucoup trop court plus tard, elle m'annonce la fin de la séance. Un peu dans les limbes, je me relève, et passant devant elle dans son cabinet à l'étroitesse magique, je
m'accroche à elle, et avant qu'elle n'ait pu dire quoi que ce soit, je m'empare de sa bouche pour l'embrasser avec passion. Elle est grande, à peu près autant que moi, et la différence de semelle
aidant, je suis quasiment obligé de lever la tête pour atteindre sa bouche.
Contre toute attente, elle ne m'a pas repoussé mais semble prendre plaisir à la chose. Mes mains en profitent pour s'égarer, je caresse son dos sobrement vêtu d'un fin chemisier, je caresse ses
fesses, par-dessus son pantalon. Ses bras m'enlacent, ses doigts me caressent, ses mains se font moins professionnelles, et plus sensuelles. Le désir monte, de part et d'autre, je sens que mon
sexe se gonfle se frayant dans l'étroitesse de son habitacle, je sens le souffle de P. s'accélérer, ses caresses se font plus profondes.
N'y tenant plus, je l'effeuille de son haut. Son soutien-gorge noir contraste avec sa peau albâtre. Je dégrafe la chose d'une main experte, libérant ainsi sa merveilleuse poitrine, blanche elle
aussi, mais Ô combien délicieusement dessinée. Ses tétons se dressent fièrement sur ces mamelons aux courbes parfaites.
Je m'en vais promener ma langue sur ce nouveau terrain découvert. Tout en laissant mes mains découvrir la suite. Je m'agrippe à son pantalon, qu'il
s'agit de déboutonner. Elle me laisse faire, me donnant même un coup de main sur une boutonnière récalcitrante, elle en a donc aussi envie que moi. Son pantalon en vrac à ses pieds, elle
s'attaque au mien, qui suit bientôt le même chemin. Mon pénis dur, déforme outragement mon slip. Nous envoyons valser simultanément nos frusques, elle est en culotte, noire.
Dans un violent accès de désir, je lui enlève sa culotte, j'ai quand même la présence d'esprit d'aller fouiller dans mon sac pour en extirper une boîte de préservatifs, que j'avais cachés là à
tout hasard. Fébrilement, j'en arrache un de sa pochette, pour le dérouler autour de mon sexe. Je m'assoie sur le bout de la table à flexion-distraction, elle vient s'empaler sur moi sans
fioritures. Puis ondulant du bassin, elle me domine de toute sa hauteur, allant et venant le long de la hampe de ma verge, son sexe suffisamment humide pour lubrifier efficacement le mouvement.
J'ai la tête dans ses seins, petits mais dressés et pointant vers l'avant.
Le souffle haletant, elle se relève, libérant ainsi ma queue. Je me lève à mon tour, elle s'allonge de tout son long sur la table, sur le ventre, les jambes pendant de chaque côté, me livrant
ainsi une vue imprenable sur ses fesses, majestueuses. L'invitation est évidente, je m'agenouille, la table est basse, pour la pénétrer dans une sorte de levrette modifiée. Ses jambes écartées de
part et d'autre font de son sexe une offrande béante pour le mien. Les mains sur ses fermes fesses, je n'ai que quelques va-et-viens à faire faire avant de sentir que ça vient, que c'est là. Le
plaisir irradie mon corps dans un soubresaut, tandis que j'éjacule une lampée de sperme dans le bout de plastique. Je m'affale sur elle...
Le temps de reprendre mes esprits assis par terre, elle s'assoie sur la table, les lèvres baveuses. Je l'embrasse, tout en caressant son sexe de ma main. De mes doigts, j'explore ses lèvres, je
tâte son clitoris, proéminent, avant d'aller tâter les entrailles de son vagin. Je découvre son sexe, tapis au sein d'une noire forêt. Je le caresse, et bientôt, celles-ci on l'effet escompté, P.
jouit. Je la laisse profiter des ondes de plaisir qui l'assaillent.
Je caresse son corps, son ventre, ses seins d'une main délicate.
Pas de lit pour le repos d'après l'amour dans ce petit cabinet aux mètres carrés comptés. Assise sur la table, assis par terre, son entre-jambe en guise d'appuie-tête. Elle me caresse
négligemment le crâne, je caresse ses pieds, désormais nus, ses chaussettes ont dû voler à un moment ou à un autre. Nous discutons de choses et d'autres.
À un moment, je tourne la tête, pour découvrir son sexe juste là, à quelques centimètres, dans toute sa splendeur. Je ne résiste pas à aller le sentir de plus près, aller le parcourir
délicatement du bout de ma langue. Je souligne ainsi ses lèvres, je m'attarde sur son clitoris, avant d'avaler goulûment l'entrée de son vagin. Et de recommencer. Son corps se tend. Ses mains
dans ma chevelure se crispent. Je prends son clitoris dans ma bouche et là, elle jouit.
Un peu plus tard, remise de ses émotions, je la pénètre à nouveau, dans un missionnaire adapté au lieu, je suis à genoux par terre, elle a ses jambes sur mes épaules, mon sexe évoluant dans la
belle fente du sien. Moi en elle, une partie de moi dans son ventre. Je regarde ma sexe s'enfoncer entre ses belles fesses, évoluer entre ses lèvres débordantes de cyprine. Je jouis rapidement
dans l'étroitesse de son vagin ainsi resserré.
Repus, nous nous laissons aller un moment, sans rien dire.
Et puis l'égrenage du temps finit par reprendre son cours. Il est temps de refermer la parenthèse. Je passe dans les étroites toilettes de son cabinet pour un nettoyage de chat, effacer un peu
les stigmates de la chose. Rhabillés, comme de rien était, un dernier baiser sur le pas de la porte, nos pas se séparent.
Je ne la reverrais pas, les perspectives proposées n'étant pas celles attendues...
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