Mercredi 7 mai 3 07 /05 /Mai 10:29
Nous faisions connaissance par mails interposés, la demoiselle était très gentille, mais plutôt bien en chair comme j'ai pu le constater dès la première image d'elle que je reçu. Néanmoins, son visage angélique me plaisait. Elle habitait dans une banlieue parisienne en bord de la cambrousse, mais accessible en train. Nous prîmes ainsi rendez-vous pour un après-midi, entre deux trains.

Voilà comment je me suis retrouvé dans un petit TER qui traçait sa route à travers une campagne qui arborait encore les stigmates de l'hiver... La demoiselle m'attendait à la gare avec sa voiture. Un chouette visage, mais ronde, de fait. Bon, alea jacta est, nous verrons bien.

Petit appartement au troisième étage. Petit standing. Elle m'offre un verre. On s'installe sur le canapé, on papote. J'avoue que je reste un peu cois. C'est elle qui finalement prend les choses en main, elle se rapproche de moi. M'embrasse. Ses lèvres sont d'une étonnante douceur. Par contre sa bouche est celle d'une fumeuse. Beurk... Je mettrais trois jours à me débarrasser de ce goût infâme dans la bouche. Je fais fi de cela et lui retourne sa somptueuse pelle.

Nous nous translatons dans sa chambre, sur son lit. Nous savons tous les deux pourquoi nous sommes là, donc pas d'ambiguïté sur ce point. Je l'effeuille. Elle me déshabille. Je l'embrasse tout en caressant ses impressionnantes mamelles. Son ventre qui se cache sous d'innombrables replis. Sa peau est d'une incroyable douceur. C'est divinement agréable. Ma main se dirige rapidement vers son sexe. Je le caresse avec mes doigts. Ses lèvres, son clitoris, délicatement. Je la pénètre de l'index. Elle est toute humide d'excitation. Moi, je bande. Je caresse doucement son vagin de l'intérieur. Bientôt quelques gémissements s'échappent de ses lèvres... Elle m'avoue, penaude, qu'elle vient de jouir...

À peine remise de ses émotions, elle se dirige vers mon bas-ventre et englouti mon sexe dans sa bouche. Elle le suce divinement bien. J'adore. Ma verge se tend encore un peu si tant est que ce soit possible. Elle me prévient qu'elle n'aime pas avaler. J'ai juste le temps de la prévenir que je vais venir. Que je viens. J'éjacule puissamment, nous sommes tous deux copieusement arrosés ! On en rigole !

Nous restons ainsi, nus, côte à côte, on discute de choses et d'autres. C'est une fille d'une incroyable douceur et gentillesse. Puis un peu plus tard, elle reprend l'initiative des caresses... Bientôt, je constate avec stupéfaction que je bande à nouveau.Elle s'éclipse chercher quelques préservatifs... Je recouvre mon sexe de son capuchon. Ainsi couvert, je la pénètre doucement. Je vais et je viens, puis à nouveau, j'explose. Elle n'aura pas le temps d'atteindre l'orgasme, cette fois-ci...

Nouvel intermède. Reprendre du poil de la bête. On papote. Une petite dernière, pour la route avant de m'en retourner... Elle me présente son arrière-train, me prévient qu'elle ne « fait pas d'anal, » je l'embroche en levrette. J'adore cette position, visiblement elle aussi ! Ses gémissements se transforment bientôt en râles, puis ses râles en jouissance... J'éjacule peu après son orgasme.

Repus, nous sommes. Je vais rapidement prendre une petite douche, puis la demoiselle me raccompagne à la gare...

J'ai trompé ma femme. J'ai eu quelques craintes avec la sournoise odeur de parfum féminin qui imprégnait mes vêtements, avec ce goût de tabac froid qui m'est resté collé à la bouche quelques temps.

Voilà. Cela fait déjà plusieurs temps, je n'ai pas revu la demoiselle, la combinaison tabac plus plis et replis ne m'a pas beaucoup incité à le faire, j'avoue.

Envie de recommencer, avec quelqu'un que je désirerais vraiment... Tant de femme infiniment désirables croisent chaque jour mon chemin, alors...
Par Gabriel - Publié dans : Histoires
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Mercredi 7 mai 3 07 /05 /Mai 10:28

C'est toujours un peu la fête de prendre le train de nuit. Synonyme de dépaysement, de voyage, de changement. Le temps d'une nuit. Paris. La gare frétille de ses voyageurs sur le départ. Les panneaux d'affichage déversent leurs voies avec parcimonie devant une foule anxieuse, en attente de.

La voie s'affiche, enfin. Branle-bas général, mouvement collectif. Escalator bardé de sacs, à dos, à ventre, à main. Des sacs partout. Quai chargé. Je fends la foule surchargé de mes divers bagages, Anna sur mes talons, profitant de l'appel d'air ainsi provoqué. Nous nous engouffrons dans la voiture 8. Couchettes 76 et 75. Celles du haut. Plus de place, et possibilité de mettre les bagages en haut, à proximité. Je range tant bien que mal notre barda dans l'étroitesse de la cabine - seconde classe oblige -, et nous sirotons tranquillement cet instant magique post-chaotique. Tranquille accoudés dans le couloir - étroit -, le nez sur la vitre. Encore à quai, ça s'agite, dehors, dedans. Puis, ça se calme, finalement. Doucement, le mastodonte s'ébranle doucement, le quai commence à défiler, la machine prend de l'assurance. Paris éclairé n'est bientôt plus qu'un souvenir, la campagne verdoyante défile, il fait nuit. L'heure de gagner nos couchettes. 

Évidemment, nous sommes loin l'un de l'autre, séparé par ce vide, abyssal, totalement incongru, entre nous. Le train couchette, symbole de l'abstinence ?

Rien n'est moins sûr...

Il s'avère que contrairement à la plupart des fois où j'ai pris un train-couchette, notre compartiment reste vide. À part nous deux. Départ, toujours vide. Dans le couloir, ça s'agite mollement. Il faut dire, qu'il s'agit d'un week-end banal, sans « grand départ » à la clef.

Qu'à cela ne tienne, nous allons en profiter ! J'enjambe le vide abyssal en petite tenue, pour venir m'allonger tendrement contre la douce Anna. La largeur de la couchette ne supportant pas nos épaules côte-à-côte, nous nous mettons sur la tranche. Je m'installe dans son dos, Anna qui s'est également quelque peu dévêtue... Tandis que dans la douce chaleur qui règne, lumières éteintes, nous nous laissons tranquillement enivrer par le ballotement du train en rythme avec le bruit de ses roues sur les rails, je me colle contre elle. J'effleure à peine ses seins, et voilà que mon sexe se dresse quasiment instantanément, encore prisonnier du carcan de mon slip, mais néanmoins tout contre ses fesses à elle.

Quelques doigts vers son sexe, sur son sexe, dans son sexe qui m'apprennent que le désir s'anime rapidement chez elle aussi... Je la caresse, je la masturbe, quelques gémissements sans équivoque s'échappent de ses lèvres. Sa main experte libère instantanément mon sexe pour le diriger résolument vers le sien. C'est ainsi que je la pénétrais doucement, langoureusement.

Nous en étions là à nous focaliser sur les intenses sensations d'un tel moment, quand la porte du compartiment s'ouvrit avec fracas. Oups. Le contrôleur. Gasp.

Heureusement Anna avait notre billet à portée de main, elle lui tendit, il fit un petit trou en forme de locomotive avec sa poinçonneuse, et satisfait, s'en alla vers d'autres couchettes. La couchette vide du haut, de l'autre côté ne l'a pas perturbé plus que ça. Je me suis fait tout petit dans le dos d'Anna, il ne m'a pas vu.

Ma queue est resté figée dans son vagin pendant ce temps. Quel délice, quel bonheur ce petit secret, lien tangible qui nous unissait alors, malgré cette tierce présence.

Une fois le calme revenu, nous en avons profité pour varier les plaisirs, cette fois sans crainte de nous voir dérangés à nouveau. Nous étions limités par la hauteur du plafond, mais nos ébats furent illimités, elle a jouis silencieusement tandis que je m'affairais en elle en "missionnaire", puis, tandis qu'elle se retournait sur le ventre, laissant mon sexe s'immiscer entre ses belles fesses, j'ai jouis en elle à mon tour.

Nous nous sommes endormis serrés l'un contre l'autre, serrés par nécessité. Comme chaque mouvement nous réveillait, nous avons pu remettre ça au beau milieu de la nuit, à moitié endormi, je l'ai pénétrée comme ça sans lui demandé son avis. Elle s'est éveillée ma queue figée dans son ventre !

Et puis une petite dernière au réveil matutinal, qui a failli nous faire rater notre arrêt...
Par Gabriel - Publié dans : Histoires
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Mercredi 7 mai 3 07 /05 /Mai 08:50
Nous revenions d'un week-end à la montagne, c'était en car, c'était la nuit. J'avais fait connaissance de J., nouvelle au club. Nous avions beaucoup discuté ce week-end-là, sentant monter une estime réciproque, et peut-être une attraction réciproque. 

Déjà à l'aller, nous nous étions retrouvés côte à côte dans le bus. Allongés. Car couchette. Au retour, même schéma. Sauf que J. profitait des chaos de la route pour se frotter avec de moins en moins d'équivoque possible contre moi. Je ne bougeais pas. Le jeu dura quelques temps, puis J. s'enhardit et me pris la main, elle me caressa les doigts. Bientôt, sous les couvertures, dans le noir, au beau milieu de quarante dormeurs, elle me caressa la poitrine, je lui rendis la pareille. Je caressais ses seins, que j'avais imaginé plus gros, ils étaient petits, menus. Elle caressa mon sexe gonflé de désir sous mon slip. Je n'eu pas le droit de caresser le sien que je sentais trempé de cyprine... Nous nous embrassâmes.


- Tu as des enfants ? me demanda-t-elle dans un souffle.
- Non, répondis-je.
- Tu as une femme ?
- Oui
- ...
- ...
- Tu es amoureux d'elle ?
- Oui
- ...
- ...
- Tu es marié ?
- Non
- Pourquoi ne m'as-tu rien dit ?
- Tu ne m'en as pas laissé le temps !
- Je ne peux pas te faire des bisous si tu es pris !
- Pourquoi pas ?
- ...
- ...

J. se retourne, s'éloigne. Pour mieux revenir l'instant d'après... Je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit-là. J. me proposa d'aller chez elle à notre arrivée. J'acceptais. 
5h30. Petit matin. Bardé de mon attirail, je suis J. jusque chez elle dans l'aube noire baignée par la lumière fade des lampadaires. Je suis un peu dans le pâté, je ne sais si ce que je vis est réel ou pas. Arrivés, nous prenons une douche rapide, ensemble. Je la vois nue, enfin ! Ses seins sont petits, mais son corps, petit, menu, j'adore... On se retrouve dans sa chambre, sur son lit. Elle éteint la lumière. Dans le noir, on s'étreint. Je lui demande de rallumer pour mieux la contempler. 

Elle me fait une fellation. Divine. Personne jusque-là ne m'avait sucé comme ça. Pour la peine, je pensais que je n'aimais pas vraiment ça. De fait avec C. nous ne pratiquons qu'exceptionnellement le plaisir buccal. Je veux moi aussi goûter son nectar. Son sexe mouille abondamment. C'est nouveau, pour moi, ça aussi. C. est relativement sèche en comparaison. Sa toison est très fournie, à l'opposée de celle de C. Sauf que J. refuse que je goûte son sexe. Une autre fois, peut-être. 
Mon sexe finit inévitablement par se diriger vers le sien. Elle sort une grosse boîte de capotes du tiroir de son bureau. Elle m'en donne une. Je l'enfile. Je me dirige sur elle, je me dirige en elle. Je suis en elle. Je la serre dans mes bras, ses jambes encadrent mon bassin. Ça ne dure pas très longtemps, la tension sexuelle avait eu le temps de s'accumuler. J. pousse de petits cris, son visage se tord. Serait-elle prise sous l'assaut d'un orgasme ? Je n'ai pas le temps d'investiguer plus avant, pris moi-même sous l'assaut de ma propre jouissance...

Nous restons quelques instants ainsi enlacés, puis J. retire mon sexe de son vagin. Elle enlève le préservatif remplit de ma semence, pour aller le jeter. Puis, elle éteint la lumière. Je ne m'endors pas, j'ai peur de ne pouvoir me réveiller.  Plus tard, nous émergeons de quelques limbes, le désir reprend du poil de la bête. J. suce à nouveau mon sexe, dans le noir. Elle aime bien y revenir, sans s'y attarder très longtemps. Nous nous embrassons. J'enfile une deuxième capote, qui fait des étincelles dans la nuit. Je la pénètre doucement. Cette fois-ci nous prenons le temps de faire l'amour. J'aime beaucoup la légèreté de son corps. Un poids plume. Quel plaisir de la sentir sur moi, sans pour autant suffoquer ! J. réitère ses petits cris. Avec plus d'intensité, cette fois-ci. Puis le calme revient. A-t-elle eu un orgasme ?  Plus tard, elle me fait signe qu'elle souhaite que je me retire. Elle se retourne alors. Je la prends en levrette. C'est dommage que nous soyons dans le noir, j'aurais bien aimé m'enivrer la vue de son corps. J'accélère mes coups de butoir, mes mains sur ses fesses. Je sens la jouissance venir. Bientôt je m'écroule sur elle en éjaculant dans le petit bout de plastique qui entoure mon sexe. Je me retire de son sexe. Elle enlève elle-même le bout de plastique.
 
Mon téléphone sonne. C'est C. Elle s'inquiète de ne pas me voir rentrer. Je culpabilise. Il faut que je rentre. Que je mette de l'ordre dans mes idées. J. comprends. Je m'en vais. Elle part en vacances l'après-midi même. Je ne la reverrais que bien plus tard. Sur le trajet qui me mène chez moi, je reste songeur. C'est la première fois que je trompe C. Que je trompe quiconque, d'ailleurs. Je me sens un peu coupable, me disant qu'on ne m'y reprendra plus. Je me sens coupable envers C., mais aussi envers J. Je ne sais pas comment elle a vécu tout ça. Nous n'avons pas vraiment eu le temps d'en parler, dans le feu de l'action. Pourtant, quelques jours après, j'ai déjà envie de revoir J. De la prendre dans mes bras. Mais j'ai aussi très envie de faire l'amour avec C... 


Multiplicité. Faire l'amour avec J. est finalement très différent de faire l'amour avec C. Pourquoi privilégier l'une ou l'autre ? Oui, pourquoi ?
Par Gabriel - Publié dans : Histoires
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