Mercredi 7 mai
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10:28
C'est toujours un peu la fête de prendre le train de nuit. Synonyme de
dépaysement, de voyage, de changement. Le temps d'une nuit. Paris. La gare frétille de ses voyageurs sur le départ. Les panneaux d'affichage déversent leurs voies avec parcimonie devant une foule
anxieuse, en attente de.
La voie s'affiche, enfin. Branle-bas général, mouvement collectif. Escalator bardé de sacs, à dos, à ventre, à main. Des sacs partout. Quai chargé. Je fends la foule surchargé de mes divers
bagages, Anna sur mes talons, profitant de l'appel d'air ainsi provoqué. Nous nous engouffrons dans la voiture 8. Couchettes 76 et 75. Celles du haut. Plus de place, et possibilité de mettre les
bagages en haut, à proximité. Je range tant bien que mal notre barda dans l'étroitesse de la cabine - seconde classe oblige -, et nous sirotons tranquillement cet instant magique post-chaotique.
Tranquille accoudés dans le couloir - étroit -, le nez sur la vitre. Encore à quai, ça s'agite, dehors, dedans. Puis, ça se calme, finalement. Doucement, le mastodonte s'ébranle doucement, le
quai commence à défiler, la machine prend de l'assurance. Paris éclairé n'est bientôt plus qu'un souvenir, la campagne verdoyante défile, il fait nuit. L'heure de gagner nos couchettes.
Évidemment, nous sommes loin l'un de l'autre, séparé par ce vide, abyssal, totalement incongru, entre nous. Le train couchette, symbole de l'abstinence ?
Rien n'est moins sûr...
Il s'avère que contrairement à la plupart des fois où j'ai pris un train-couchette, notre compartiment reste vide. À part nous deux. Départ, toujours vide. Dans le couloir, ça s'agite mollement.
Il faut dire, qu'il s'agit d'un week-end banal, sans « grand départ » à la clef.
Qu'à cela ne tienne, nous allons en profiter ! J'enjambe le vide abyssal en petite tenue, pour venir m'allonger tendrement contre la douce Anna. La largeur de la couchette ne supportant pas nos
épaules côte-à-côte, nous nous mettons sur la tranche. Je m'installe dans son dos, Anna qui s'est également quelque peu dévêtue... Tandis que dans la douce chaleur qui règne, lumières éteintes,
nous nous laissons tranquillement enivrer par le ballotement du train en rythme avec le bruit de ses roues sur les rails, je me colle contre elle. J'effleure à peine ses seins, et voilà que mon
sexe se dresse quasiment instantanément, encore prisonnier du carcan de mon slip, mais néanmoins tout contre ses fesses à elle.
Quelques doigts vers son sexe, sur son sexe, dans son sexe qui m'apprennent que le désir s'anime rapidement chez elle aussi... Je la caresse, je la masturbe, quelques gémissements sans équivoque
s'échappent de ses lèvres. Sa main experte libère instantanément mon sexe pour le diriger résolument vers le sien. C'est ainsi que je la pénétrais doucement, langoureusement.
Nous en étions là à nous focaliser sur les intenses sensations d'un tel moment, quand la porte du compartiment s'ouvrit avec fracas. Oups. Le contrôleur. Gasp.
Heureusement Anna avait notre billet à portée de main, elle lui tendit, il fit un petit trou en forme de locomotive avec sa poinçonneuse, et satisfait, s'en alla vers d'autres couchettes. La
couchette vide du haut, de l'autre côté ne l'a pas perturbé plus que ça. Je me suis fait tout petit dans le dos d'Anna, il ne m'a pas vu.
Ma queue est resté figée dans son vagin pendant ce temps. Quel délice, quel bonheur ce petit secret, lien tangible qui nous unissait alors, malgré cette tierce présence.
Une fois le calme revenu, nous en avons profité pour varier les plaisirs, cette fois sans crainte de nous voir dérangés à nouveau. Nous étions limités par la hauteur du plafond, mais nos ébats
furent illimités, elle a jouis silencieusement tandis que je m'affairais en elle en "missionnaire", puis, tandis qu'elle se retournait sur le ventre, laissant mon sexe s'immiscer entre ses belles
fesses, j'ai jouis en elle à mon tour.
Nous nous sommes endormis serrés l'un contre l'autre, serrés par nécessité. Comme chaque mouvement nous réveillait, nous avons pu remettre ça au beau milieu de la nuit, à moitié endormi, je l'ai
pénétrée comme ça sans lui demandé son avis. Elle s'est éveillée ma queue figée dans son ventre !
Et puis une petite dernière au réveil matutinal, qui a failli nous faire rater notre arrêt...
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