Mons Veneris, histoires et récits érotiques
Nous revenions d'un week-end à la montagne, c'était en car, c'était la nuit. J'avais fait connaissance de J., nouvelle au club. Nous avions beaucoup discuté ce week-end-là, sentant monter une
estime réciproque, et peut-être une attraction réciproque.
Déjà à l'aller, nous nous étions retrouvés côte à côte dans le bus. Allongés. Car couchette. Au retour, même schéma. Sauf que J. profitait des chaos de la route pour se frotter avec de moins en moins d'équivoque possible contre moi. Je ne bougeais pas. Le jeu dura quelques temps, puis J. s'enhardit et me pris la main, elle me caressa les doigts. Bientôt, sous les couvertures, dans le noir, au beau milieu de quarante dormeurs, elle me caressa la poitrine, je lui rendis la pareille. Je caressais ses seins, que j'avais imaginé plus gros, ils étaient petits, menus. Elle caressa mon sexe gonflé de désir sous mon slip. Je n'eu pas le droit de caresser le sien que je sentais trempé de cyprine... Nous nous embrassâmes.
- Tu as des enfants ? me demanda-t-elle dans un souffle. - Non, répondis-je. - Tu as une femme ? - Oui - ... - ... - Tu es amoureux d'elle ? - Oui - ... - ... - Tu es marié ? - Non - Pourquoi ne m'as-tu rien dit ? - Tu ne m'en as pas laissé le temps ! - Je ne peux pas te faire des bisous si tu es pris ! - Pourquoi pas ? - ... - ...
J. se retourne, s'éloigne. Pour mieux revenir l'instant d'après... Je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit-là. J. me proposa d'aller chez elle à notre arrivée. J'acceptais. 5h30. Petit matin. Bardé de mon attirail, je suis J. jusque chez elle dans l'aube noire baignée par la lumière fade des lampadaires. Je suis un peu dans le pâté, je ne sais si ce que je vis est réel ou pas. Arrivés, nous prenons une douche rapide, ensemble. Je la vois nue, enfin ! Ses seins sont petits, mais son corps, petit, menu, j'adore... On se retrouve dans sa chambre, sur son lit. Elle éteint la lumière. Dans le noir, on s'étreint. Je lui demande de rallumer pour mieux la contempler.
Elle me fait une fellation. Divine. Personne jusque-là ne m'avait sucé comme ça. Pour la peine, je pensais que je n'aimais pas vraiment ça. De fait avec C. nous ne pratiquons qu'exceptionnellement le plaisir buccal. Je veux moi aussi goûter son nectar. Son sexe mouille abondamment. C'est nouveau, pour moi, ça aussi. C. est relativement sèche en comparaison. Sa toison est très fournie, à l'opposée de celle de C. Sauf que J. refuse que je goûte son sexe. Une autre fois, peut-être. Mon sexe finit inévitablement par se diriger vers le sien. Elle sort une grosse boîte de capotes du tiroir de son bureau. Elle m'en donne une. Je l'enfile. Je me dirige sur elle, je me dirige en elle. Je suis en elle. Je la serre dans mes bras, ses jambes encadrent mon bassin. Ça ne dure pas très longtemps, la tension sexuelle avait eu le temps de s'accumuler. J. pousse de petits cris, son visage se tord. Serait-elle prise sous l'assaut d'un orgasme ? Je n'ai pas le temps d'investiguer plus avant, pris moi-même sous l'assaut de ma propre jouissance...
Nous restons quelques instants ainsi enlacés, puis J. retire mon sexe de son vagin. Elle enlève le préservatif remplit de ma semence, pour aller le jeter. Puis, elle éteint la lumière. Je ne m'endors pas, j'ai peur de ne pouvoir me réveiller. Plus tard, nous émergeons de quelques limbes, le désir reprend du poil de la bête. J. suce à nouveau mon sexe, dans le noir. Elle aime bien y revenir, sans s'y attarder très longtemps. Nous nous embrassons. J'enfile une deuxième capote, qui fait des étincelles dans la nuit. Je la pénètre doucement. Cette fois-ci nous prenons le temps de faire l'amour. J'aime beaucoup la légèreté de son corps. Un poids plume. Quel plaisir de la sentir sur moi, sans pour autant suffoquer ! J. réitère ses petits cris. Avec plus d'intensité, cette fois-ci. Puis le calme revient. A-t-elle eu un orgasme ? Plus tard, elle me fait signe qu'elle souhaite que je me retire. Elle se retourne alors. Je la prends en levrette. C'est dommage que nous soyons dans le noir, j'aurais bien aimé m'enivrer la vue de son corps. J'accélère mes coups de butoir, mes mains sur ses fesses. Je sens la jouissance venir. Bientôt je m'écroule sur elle en éjaculant dans le petit bout de plastique qui entoure mon sexe. Je me retire de son sexe. Elle enlève elle-même le bout de plastique. Mon téléphone sonne. C'est C. Elle s'inquiète de ne pas me voir rentrer. Je culpabilise. Il faut que je rentre. Que je mette de l'ordre dans mes idées. J. comprends. Je m'en vais. Elle part en vacances l'après-midi même. Je ne la reverrais que bien plus tard. Sur le trajet qui me mène chez moi, je reste songeur. C'est la première fois que je trompe C. Que je trompe quiconque, d'ailleurs. Je me sens un peu coupable, me disant qu'on ne m'y reprendra plus. Je me sens coupable envers C., mais aussi envers J. Je ne sais pas comment elle a vécu tout ça. Nous n'avons pas vraiment eu le temps d'en parler, dans le feu de l'action. Pourtant, quelques jours après, j'ai déjà envie de revoir J. De la prendre dans mes bras. Mais j'ai aussi très envie de faire l'amour avec C...
Multiplicité. Faire l'amour avec J. est finalement très différent de faire l'amour avec C. Pourquoi privilégier l'une ou l'autre ? Oui, pourquoi ?
Déjà à l'aller, nous nous étions retrouvés côte à côte dans le bus. Allongés. Car couchette. Au retour, même schéma. Sauf que J. profitait des chaos de la route pour se frotter avec de moins en moins d'équivoque possible contre moi. Je ne bougeais pas. Le jeu dura quelques temps, puis J. s'enhardit et me pris la main, elle me caressa les doigts. Bientôt, sous les couvertures, dans le noir, au beau milieu de quarante dormeurs, elle me caressa la poitrine, je lui rendis la pareille. Je caressais ses seins, que j'avais imaginé plus gros, ils étaient petits, menus. Elle caressa mon sexe gonflé de désir sous mon slip. Je n'eu pas le droit de caresser le sien que je sentais trempé de cyprine... Nous nous embrassâmes.
- Tu as des enfants ? me demanda-t-elle dans un souffle. - Non, répondis-je. - Tu as une femme ? - Oui - ... - ... - Tu es amoureux d'elle ? - Oui - ... - ... - Tu es marié ? - Non - Pourquoi ne m'as-tu rien dit ? - Tu ne m'en as pas laissé le temps ! - Je ne peux pas te faire des bisous si tu es pris ! - Pourquoi pas ? - ... - ...
J. se retourne, s'éloigne. Pour mieux revenir l'instant d'après... Je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit-là. J. me proposa d'aller chez elle à notre arrivée. J'acceptais. 5h30. Petit matin. Bardé de mon attirail, je suis J. jusque chez elle dans l'aube noire baignée par la lumière fade des lampadaires. Je suis un peu dans le pâté, je ne sais si ce que je vis est réel ou pas. Arrivés, nous prenons une douche rapide, ensemble. Je la vois nue, enfin ! Ses seins sont petits, mais son corps, petit, menu, j'adore... On se retrouve dans sa chambre, sur son lit. Elle éteint la lumière. Dans le noir, on s'étreint. Je lui demande de rallumer pour mieux la contempler.
Elle me fait une fellation. Divine. Personne jusque-là ne m'avait sucé comme ça. Pour la peine, je pensais que je n'aimais pas vraiment ça. De fait avec C. nous ne pratiquons qu'exceptionnellement le plaisir buccal. Je veux moi aussi goûter son nectar. Son sexe mouille abondamment. C'est nouveau, pour moi, ça aussi. C. est relativement sèche en comparaison. Sa toison est très fournie, à l'opposée de celle de C. Sauf que J. refuse que je goûte son sexe. Une autre fois, peut-être. Mon sexe finit inévitablement par se diriger vers le sien. Elle sort une grosse boîte de capotes du tiroir de son bureau. Elle m'en donne une. Je l'enfile. Je me dirige sur elle, je me dirige en elle. Je suis en elle. Je la serre dans mes bras, ses jambes encadrent mon bassin. Ça ne dure pas très longtemps, la tension sexuelle avait eu le temps de s'accumuler. J. pousse de petits cris, son visage se tord. Serait-elle prise sous l'assaut d'un orgasme ? Je n'ai pas le temps d'investiguer plus avant, pris moi-même sous l'assaut de ma propre jouissance...
Nous restons quelques instants ainsi enlacés, puis J. retire mon sexe de son vagin. Elle enlève le préservatif remplit de ma semence, pour aller le jeter. Puis, elle éteint la lumière. Je ne m'endors pas, j'ai peur de ne pouvoir me réveiller. Plus tard, nous émergeons de quelques limbes, le désir reprend du poil de la bête. J. suce à nouveau mon sexe, dans le noir. Elle aime bien y revenir, sans s'y attarder très longtemps. Nous nous embrassons. J'enfile une deuxième capote, qui fait des étincelles dans la nuit. Je la pénètre doucement. Cette fois-ci nous prenons le temps de faire l'amour. J'aime beaucoup la légèreté de son corps. Un poids plume. Quel plaisir de la sentir sur moi, sans pour autant suffoquer ! J. réitère ses petits cris. Avec plus d'intensité, cette fois-ci. Puis le calme revient. A-t-elle eu un orgasme ? Plus tard, elle me fait signe qu'elle souhaite que je me retire. Elle se retourne alors. Je la prends en levrette. C'est dommage que nous soyons dans le noir, j'aurais bien aimé m'enivrer la vue de son corps. J'accélère mes coups de butoir, mes mains sur ses fesses. Je sens la jouissance venir. Bientôt je m'écroule sur elle en éjaculant dans le petit bout de plastique qui entoure mon sexe. Je me retire de son sexe. Elle enlève elle-même le bout de plastique. Mon téléphone sonne. C'est C. Elle s'inquiète de ne pas me voir rentrer. Je culpabilise. Il faut que je rentre. Que je mette de l'ordre dans mes idées. J. comprends. Je m'en vais. Elle part en vacances l'après-midi même. Je ne la reverrais que bien plus tard. Sur le trajet qui me mène chez moi, je reste songeur. C'est la première fois que je trompe C. Que je trompe quiconque, d'ailleurs. Je me sens un peu coupable, me disant qu'on ne m'y reprendra plus. Je me sens coupable envers C., mais aussi envers J. Je ne sais pas comment elle a vécu tout ça. Nous n'avons pas vraiment eu le temps d'en parler, dans le feu de l'action. Pourtant, quelques jours après, j'ai déjà envie de revoir J. De la prendre dans mes bras. Mais j'ai aussi très envie de faire l'amour avec C...
Multiplicité. Faire l'amour avec J. est finalement très différent de faire l'amour avec C. Pourquoi privilégier l'une ou l'autre ? Oui, pourquoi ?
Mer 7 mai 2014
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